Une autre lecture du monde des salons,
dicté par un parcours professionnel 360°
Le contenu proposé n’est ni un fil d’informations et d’actualités, ce que la presse professionnelle des métiers de l’évènement fait déjà parfaitement bien. La Gazette des salons ou Meet in par exemple.
Ni d’ailleurs le fantastique travail accompli par notre fédération professionnelle, l’UNIMEV, que je profite de féliciter dans cette période de crise, car c’est non seulement un fil d’informations continu et éclairé chaque jour, mais aussi un soutien juridique, organisationnel, de cohésion professionnelle et, disons le de soutien moral.
C’est un autre but que je poursuis, une autre lecture du monde des salons et des événements, pour partager expériences et savoir faire, s’appuyant sur mon parcours et des études de cas précis et vécus.
Fort de plus de 40 ans d’expérience dans le domaine des salons, congrès et événements professionnels, parallèlement à mes autres activités, le partage de connaissances et d’expériences est, depuis quelques années, devenu une priorité.
Partage et transmission, c’est le juste retour que je dois, à minima, pour tout ce que cette profession m’a apporté.
J’ai créé mon premier salon il y a plus de 40 ans.
C’est une belle histoire que mon successeur s’est fait fort de prolonger, de faire progresser.
Mais ce sont plus de 100 salons qui font aujourd’hui mon parcours de ces 40 dernières années.
J’en ai créé quelques dizaines qui ont toujours bon pied bon oeil et j’ai apporté, avec mes équipes, notre modeste contribution.
Des salons, petits ou grands, qui aujourd’hui font toujours autorité.
Salons grands public, salons professionnels, généralistes, transverses ou de niche.
Beaucoup de succès et aussi quelques échecs.
Mais on apprend de ses erreurs, elles sont très formatrices.
Des rencontres formant l’expérience, le savoir faire.
Elles apportent cette autre lecture du monde des salons et du monde en général :
Une lecture diversifiée. Une expérience riche.
J’ai fait des rencontres formidables dans ce métier, dont beaucoup sont devenus et resteront toujours des amis fidèles, dans le partage des mêmes valeurs fondamentales. Ayant eu la chance d’avoir un parcours protéiforme, ces belles personnes sont venues compléter celles que j’ai fréquenté dans mes autres activités, dans l’industrie, les métiers du son, l’enseignement, le journalisme.
Les rencontres merveilleuses en Corse aussi, à Sperone et ailleurs; des personnalités, des caractères, parfois un peu abrupts, mais toujours fidèles et attachés aux vraies valeurs, à l’honneur. Ils forment le rempart d’amis, de personnalités, qui m’ont incité, il y a 30 ans à adopter cette ile comme second domicile pour y accueillir, telle l’Auberge Espagnole, tous ceux qui partagent nos idées et nos fondamentaux.
Mes amis des métiers du son je leur ai déjà rendu hommage dans l’ouvrage éponyme sur les « Maîtres Français du Son faite définition, de Georges CABASSE à Jean-Michel JARRE ». Merci mes amis, ces tranches de vie et d’amitié m’ont formé, m’ont transformé. Un autre hommage à ceux que je veux saluer est à suivre …
Mais ce sont les rencontres de tous les jours qui sont les plus formatrices. Des rencontres avec les invisibles, mais dont les rôles majeurs dans notre industrie du meeting « font » les bases.
J’ai ainsi appris à connaître tant des sites : Parcs d’exposition et palais des congrès, en France et à l’étranger, tant de fournisseurs, prestataires et intervenants, tant de créateurs et d’organisateurs, petits et grands …
Tant de donneurs d’ordre aussi dans les salons mais aussi dans les congrès en tant que PCO.
Aussi tant d’exposants, si différents, car bien entendu un exposant du Nautic de Paris, du salon des antiquaires de Cannes, de Cloud Computing, de Maison & Objet ou d’Art Shopping n’ont pas les mêmes attentes, les mêmes profils.
En un mot, une filière professionnelle complète qui m’a appris mon métier au fil des ans et que je remercie et qui me permet de transmettre aujourd’hui une synthèse.
Je vous garantis que cette formation permanente dans une filière aussi protéiforme est inépuisable. Après plus de 40 ans de métier j’apprends encore tous les jours des évènements et situations nouvelles qui ne manquent pas de se présenter.
Il faut donc toujours être humble, rien n’est jamais définitif, rien ne peut être adopté comme principe immuable.
La SPAT
Bien entendu tant de collaborateurs fidèles et compétents, dont 2 de mes enfants, qui ont fait ce qu’est l’entreprise SPAT aujourd’hui.
Ils ont mis au point de nouveaux process et des outils digitaux exclusifs qui font le nouvel ADN de notre société et une solide réputation qui se traduit par une fidélisation importante. Les outils créés étant des réponses de « Full Service » aux attentes des exposants et organisateurs, longtemps ignorées dans notre filière.
C’est aussi une nouvelle orientation pour apprendre aux organisateurs à se ré-approprier leurs valeurs et leurs revenus et à remettre le service en tête de leur préoccupations.
Une base line comme plan d’action
Connaissant la difficulté à gérer un salon et à coordonner autant de corps de métiers dans cette importante filière, ont conduit la SPAT à choisir une base line qui définit toujours notre action :
« Organiser, c’est un métier »
Cette base line est non seulement une bonne définition, mais c’était surtout un challenge pour les équipes de collaborateurs depuis plus de 40 ans. Un niveau d’exigence personnelle qui doit conduire à l’exigence du résultat dû au client.
Et puisque c’est un métier, il faut l’apprendre !
Il n’y avait pas de formation spécifique à l’époque et donc ces années à former les équipes, m’ont incité à commencer à transmettre en-dehors du cercle de l’entreprise.
C’est ainsi qu’il y a 15 ans, j’ai commencé à enseigner dans les l’Universités et dans les grandes écoles le « Meeting Management », (Master 2 management d’événements / marketing digital), mission que je continue d’exercer, car la transmission c’est former les professionnels de cette filière pour demain.
Et, finalement, pour que quelque chose subsiste de cette expérience, ces trois nouveaux livres consacrés salons avec comme sujets : Organiser, Exposer et Visiter.
Voilà donc aussi ce qui constitue la ligne éditoriale de ce blog.
Non pas en faire un fil d’information, ce que la presse professionnelle fait déjà très bien, mais assurer la transmission d’un savoir faire, clé du succès.
Une autre lecture du monde des salons.
Les axes de travail seront donc de proposer une information utile et actualisée en temps réel :
- Pour assister les organisateurs, notamment les primo organisateurs qui se lancent dans leur premier salon,
- Pour assister les exposants et leur donner les clés d’un meilleur jour sur investissement (ROI), souvent minimisé par de mauvaises pratiques,
- Pour aider aussi les visiteurs des salons et les aider à trouver le salon répondant à leurs attentes et surtout comment l’exploiter pour en tirer le maximum en préparant leur visite de manière organisée et systématique.
- Pour fournir aux élèves de chaque promotion, en formation initiale ou en formation continue, des fiches pratiques et un prolongement des enseignements. Dans le but d’obtenir un diplôme reconnu par l’Etat et à valeur internationale, ce que toutes les formations ne proposent pas.
Et finalement un métier !
Je remercie tous ceux que j’ai croisé pendant ces 40 dernières années pour tout ce qu’ils m’ont apporté…
Anecdote que je souhaite partager : J’ai rencontré (en 1988 de mémoire) Roland MORENO, l’inventeur Français de la carte à mémoire (appelée plus communément carte de crédit aujourd’hui). Il voulait faire un salon auquel j’accordais un « crédit » tout à fait relatif ,-).
CARTES 88 était né au Méridien Montparnasse, et je fus moi-même surpris du résultat. Fort est de constater que ce salon existe toujours, organisé par COMEXPOSIUM, dont mon ami Renaud HAMAIDE assure la présidence et il occupe, plus de 30 ans après, plusieurs halls à Villepinte. Moralité : Ne jamais sous estimer un primo organisateur, même sous des apparences de « professeur Tournesol ».
Merci à tous mes amis dans cette filière professionnelle, je conduis de front 4 vies professionnelles, dans l’audio, le journalisme, l’enseignement et les salons, ce qui me permet d’avoir tant à partager.
Nous le devons tous aux générations futures, prenons le temps de donner !