Humeurs

Cette rubrique est une  » rubrique à brac  » du rédacteur, Jean-Marie HUBERT, un  » dandy de la technologie et du style de vie « .
Cet aspect particulier est le côté insolent, parfois un brin provocateur qui découle de l’indépendance dont jouissent les dandys de toute sorte.
Le dandy est l’ennemi des modes et le défenseur du style.
Donc déjà dans les mots  » ennemi  » et  » défenseur  » on devine qu’il y a de la place pour le débat d’idées.
Mais avant tout, le dandy doit être vigilant sur les traits les plus courants de sa personnalité. Pas de concessions sur les choses importantes et une recherche dans le détail.
C’est le détail qui compte. Comme la pochette pour une veste.
La chasse est ainsi ouverte, mais ce n’est pas forcément pour la critique. Cela peut être  » à charge  » ou  » à décharge « .
Si l’on avait remarqué les chaussettes rouges de François Fillon, ou les Ray-Ban de Nicolas Sarkozy, ce n’était pas à leur avantage.
En revanche une simple chemise blanche et impeccable, ouverte mais pas trop, sans cravate ni chaine en or, même sur un jean impeccable, c’est le début du style.
S’agissant des technologies et du style de vie, il en va de même.
Un détail peut tout détruire.
Casser le style, l’image et par conséquent le ressenti, l’émotion, en résumé le résultat, le but à atteindre. Un bon vin dans un verre à moutarde et tout l’enchantement de l’instant de dégustation est ruiné.
Une œuvre musicale majeure qu’elle soit interprétée dans l’auditorium du Palais des Congrès de Paris ou à la Philharmonie n’aura pas du tout le même résultat émotionnel, nonobstant la qualité de l’orchestre et du chef. Une acoustique déplorable et une architecture sans personnalité aura raison de votre attente émotionnelle.
De même, la même œuvre avec les mêmes interprètes, le même orchestre, en un mot le même enregistrement n’offrira pas le même résultat à l’écoute sur un CD ou un vinyle.
Il faut savoir donc valoriser ou critiquer, car notre mission est de rendre attentif, de mettre en exergue les qualités et les défauts.
Donc tremper la plume dans le miel ou dans l’acide quand c’est nécessaire !
La bonne critique doit servir à guider le lecteur vers des plaisirs qu’il aurait peut être manqués. La critique lui éviter de déconvenues ou plus simplement l’aider à découvrir ce qui ne va pas et qu’il n’a peut-être pas identifié avant.
Ne pas être la mouche du coche mais indiquer une direction, déjà expérimentée et en partager l’expérience.

Donc, il peut y avoir de bonnes et de mauvaises humeurs selon que nous soyons enchantés ou irrités par certaines choses.

Ce qui est important dans la caractéristique du dandy, c’est son indépendance.
Donc les bonnes ou les mauvaises humeurs ne pourront jamais être dépendante de la chose économique ou commerciale, n’étant lié à rien ni à personne dans ces rubriques libres de tout intérêt, quel qu’il qu’il soit