Savoir faire des métiers de l’évènement
S’il fallait un symbole fort du savoir faire des métiers de l’évènement ce serait sans aucun doute la réalisation de l’un des plus emblématiques d’entre nous : Le Groupe GL EVENTS.
Elever le savoir faire des métiers de l’évènement au niveau du grand Art par la réussite d’un challenge hors du commun.
Le savoir faire des meilleurs d’entre nous va sans aucun doute remettre les pendules à l’heure d’une profession sans doute encore mal connue.
Une rencontre hier avec Jean-Michel Wilmotte, grand architecte du projet et un échange avec Olivier Ginon qui me ramène plus de 40 ans en arrière et qui m’inspire ces quelques lignes en guise d’hommage.
Hommage à Jean-Michel Wilmotte, un architecte de génie qui, du bureau de François Mitterrand à l’Élysées aux réalisations les plus emblématiques de l’architecture d’aujourd’hui dans 20 pays.
Wikipédia fera mieux que moi son historique. Il a toujours eu un faible pour les lieux culturels qu’il a su magnifier, car c’est une passion.
Ami de Christian Liagre, hélas disparu trop tôt, il a intégré sa fille, Victoire Liagre dans son équipe et c’était un moment d’émotion que de la retrouver, car c’est elle, architecte aussi qui a réalisé il y a quelques années les bureaux de la SPAT dans le 15e avec Ludovica Malago, architecte italienne associée.
Hommage ensuite à Olivier Ginon, président de GL Events qui a fait, avec ses associés d’alors, notamment Olivier Roux et Jacques Danger de cette entreprise de mes débuts dans l’expo avec Cré-Rossi et Hubert Jean Vial et Polygone, aujourd’hui un groupe à stature internationale.
En Chine et au Brésil notamment ou GL est aussi synonyme d’excellence dans les métiers de l’événementiel 360 : Installation générale, organisation, prestations et sites d’accueil.
Mon dernier échange avec Olivier Ginon, pour prendre son parti à l’occasion d’un pamphlet inadmissible dans La Tribune.
Un pamphlet à décharge, sans aucune mention pour l’oeuvre et la réussite d’un homme, d’une équipe, d’une ambition qui a porté les couleurs de l’événementiel et de la France dans plus de 20 pays.
Critiquer une personnalité sans faire aucune référence à ses grandes entreprises, c’est ignorer que pour accomplir de grandes tâches, il faut du caractère, des convictions et que cela passe parfois par des décisions qui peuvent paraître abruptes.
Pour moi, respect !
Le Grand Palais Éphémère, navire amiral du savoir faire des métiers de l’évènement
Voilà quelques mois que mon jogging matinal me fait tourner dans mon 7e. Et chaque fois que je passe devant la statue équestre du Maréchal Foch, je vois une agitation fébrile, d’abord des palissades de chantier, des Algeco, puis des engins. Et on commence par protéger la statue du Maréchal par un caisson métallique, puis les fontaines. Ensuite, au fil des semaines le terrassement puis l’arrivée des premières structures en bois cintré que l’on vient assembler ici pour créer le squelette du monument de l’événementiel français !
Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, le côté monumental de l’édifice ne fait pas pâle figure par rapport aux monuments érigés pour les expositions universelles de Paris.
Et finalement, parallèlement à cette situation sanitaire terrible où nos professions ont du mal à se faire reconnaître, y compris par le gouvernement, un sentiment de fierté m’envahit :
Cette réalisation fantastique c’est « nous », nous les acteurs de l’événementiel.
On ne peut pas s’empêcher de s’approprier le succès d’une filière qui nous porte.
Un reportage complet sur le Grand Palais éphémère, fruit d’une exploration complète du chantier, d’une étude du projet et d’un entretien avec Jean-Michel Wilmotte est disponible sur ce lien.
Article original publié dans DANDY n° 81 à consulter ICI : Grand Palais éphémère DANDY 81
Un voyage initiatique dans ce que la rencontre entre l’architecture sublimée et le savoir faire des métiers de l’évènement est capable de créer.
Le tympan Nord et la perspective sur la Tour Eiffel
Et le tympan Sud, face à l’École Militaire, future entrée du Grand Palais éphémère